Réponses de la liste " Pour Die naturellement"
Association
dioise de transition énergétique (ADTE)
Questions
aux candidats aux élections municipales de mars 2014-01-28
Les énergies fossiles se raréfient.
L’énergie nucléaire met nos vies et celles de nos descendants en danger.
La prospection et l’exploitation du pétrole et du gaz de schiste
entraînent des conséquences désastreuses et irréversibles pour notre planète.
Tout cela nous amène à vous
questionner sur vos choix et engagements en matière de politique
« énergie-climat ». Nous vous remercions de communiquer vos réponses
aux questions ci-dessous avant le 01/03/2014 à l’association dioise pour la
transition énergétique (ADTE) : transition.energetique.diois@orange.fr
Nous nous engageons à publier vos réactions au plus
grand nombre possible de vos électeurs.
La réponse
de Pour Die naturellement,
liste
progressiste, écologiste et citoyenne, avec Didier JOUVE
Tout notre programme
d’action sera mis en place en phase avec le scénario négaWatt et avec la
stratégie de Biovallée. Biovallée est membre fondateur du réseau des
territoires à énergie positive en France. L’objectif est de diviser par deux
ses consommations et produire localement plus d’énergie renouvelable que sa
consommation totale. Les enjeux sont forts : la maîtrise du prix de notre
énergie, la création de 1000 emplois, la baisse de nos factures (170 millions
d’euros par ans dans la vallée, dont 14 millions pour Die), l’amélioration de
notre confort, une meilleure rémunération de notre épargne (investie dans des
projets locaux) et la revalorisation de notre patrimoine bâti.
Largement financées par la
région et bientôt l’Europe, la stratégie et les actions énergie de la Biovallée
sont aujourd’hui validées par toutes les intercommunalités sauf celle du Diois.
Nous ferons en sorte que le Diois s’engage. Nous demanderons au département de
soutenir enfin cette démarche, vitale pour notre territoire.
La question n’est pas posée ci-dessous, mais nous
mettrons en place dès notre arrivée des contrats d’achat d’électricité
d’origine 100% renouvelable. Une simple signature du maire suffit. Nous
contribuerons ainsi à la sortie du nucléaire et donnerons un signal fort aux
autres collectivités du Diois. Des fournisseurs publics ou coopératifs
proposent des offres, parfois à prix inférieurs à ceux du marché.
En ce qui concerne les bâtiments :
- Bâtiments publics
Concernant ceux qui existent, à
partir d’études propres à chacun, déciderez-vous de leur réhabilitation pour
qu’ils assurent le confort en toute saison avec un DPE* qui soit A ?
Obtenir
un DPE A en rénovation est une très lourde exigence. Une isolation
extérieure et un double vitrage ne suffisent pas, il faut en plus prendre en
compte le renouvellement d'air, les modes de chauffage, l'électricité
spécifique... Et l'isolation par l'extérieur n'est pas valable sur les
bâtiments classés ou à valeur patrimoniale. Pour ceux-là, passer à B ou C est
déjà un saut énergétique considérable. Notre démarche responsable serait de :
-
compléter le diagnostic énergétique de tous les bâtiments publics. Ce
diagnostic est en cours de réalisation par le conseiller en énergie partagée
Biovallée, que les communautés de communes de Biovallée mettent gratuitement à
la disposition des communes,
-
hiérarchiser les interventions en fonction de leur facilité technique de mise
en œuvre et de leurs temps de retour économique qui sont aussi fonction du taux
d'occupation des bâtiments. Nous commencerons par les bâtiments les plus
occupés en hiver qui génèreront plus d’économies de chauffage et nous
augmenterons les taux d’occupation des bâtiments les mieux isolés.
Selon ces priorités, nous mettrons en place un programme de réhabilitation de tous les bâtiments communaux en tendant vers la classe A, voire en les rendant à énergie positive si des installations solaires sont possibles dessus. Nous demanderons qu’il en soit de même sur les bâtiments intercommunaux.
Selon ces priorités, nous mettrons en place un programme de réhabilitation de tous les bâtiments communaux en tendant vers la classe A, voire en les rendant à énergie positive si des installations solaires sont possibles dessus. Nous demanderons qu’il en soit de même sur les bâtiments intercommunaux.
Ces
programmes seront réalisés le plus rapidement possible, sans affecter la
capacité d’investissement de la ville, en faisant appel à des tiers
investisseurs via la société publique locale en projet sur la Biovallée. Nous
ferons en sorte que la communauté des communes du Diois (CCD), qui n’a pas
souhaité en étudier la faisabilité avec les autres intercommunalités, y adhère.
Les surloyers que nous paierons à cette SPL pour rembourser les investissements
faits pour le compte de la commune, correspondront au maximum aux économies
d’énergie générées.
Concernant les éventuels nouveaux
bâtiments imposerez-vous qu’ils soient conçus pour présenter immédiatement un
DPE qui soit A ?
C’est
aujourd’hui la norme (RT 2012). Nous ferons en sorte que nos bâtiments soient
passifs (RT 2020).
- Constructions privées
Pour que le DPE des bâtiments se
situe en A, à terme pour ceux qui existent et immédiatement pour ceux qui sont
en projet, demanderez-vous, au sein de l’intercommunalité, que soit mis en
place un service de « conseil en énergétique » scientifiquement
compétent, qui soit ouvert à tous de façon consultative et dont l’avis sera
exigé lors d’une demande de permis de construire ou de travaux ?
*DPE : diagnostic de
performance énergétique. Le classement A du DPE actuel correspond à une
consommation maximale de 50kw.h/m² par
an.
Là non plus, tout le monde n’atteindra pas la
classe A, car ce n’est pas toujours ni techniquement ni économiquement
possible.
Pour la rénovation thermique, le conseil pour les
particuliers doit être le plus simple possible, les techniques proposées les
plus accessibles possibles. Il est indispensable de dépasser les conseils
aujourd’hui prodigués à distance par les points information énergie. Il est
nécessaire d’aller voir les propriétaires et de les accompagner jusqu’à la
réalisation dans leurs démarches administratives, leurs choix techniques, l’
obtention de leur financement.
Pour cela, sous l’impulsion de quelques élus dont
Didier Jouve, avec l’appui de l’Institut negaWatt, Biovallée a lancé un
programme baptisé DOREMi basse énergie (Dispositif opérationnel de rénovation
énergétique des maisons individuelles). Ce programme s’est fixé l’objectif de
proposer aux propriétaires un « kit global », comprenant le
diagnostic, la proposition technique, les groupements d’ entreprises organisées
pour y répondre avec un seul interlocuteur, le plan de financement avec les
aides , crédits d’impôts, prêts et
retour sur investissement.
DOREMI forme les artisans à des rénovations
simples, sans études thermiques préalables lorsque la maison est
« standard », pour atteindre
en moyenne moins de 50kwh/an et par m² (classeA). En moyenne, ces rénovations
divisent au moins 4 fois les consommations actuelles en énergie, et donc les
factures. Elles sont conçues pour les coûts de travaux soient couverts en 10
ans par les économies d’énergie générées. Un des principaux points de déclenchement
est le montage financier et administratif qui accompagne ces travaux. Pour
assurer le meilleur montage possible, nous estimons souhaitable d’aller jusqu’à
l’assistance à maîtrise d’ouvrage des particuliers quand c’est nécessaire. Les
intercommunalités du Val de Drôme, du Crestois et du Pays de Saillans
souhaitent mettre en œuvre cet appui aux particuliers. Là aussi, nous ferons en
sorte que la CCD qui ne s’est pas encore prononcée, s’ engage au-delà de 2014.
Une information sera systématiquement faite en
mairie lors des déclarations de travaux. Chaque rénovation faite, c’est un
quart d’emploi à temps plein créé.
Pour en savoir plus : http://www.institut-negawatt.com/page.php?id=10 et
Le dispositif DOREMI vient d’obtenir en 2013 le
premier prix national pour l’accompagnement des professionnels dans les
démarches de rénovation thermique, prix décerné par les ministères du logement
et de l’environnement.
Pour les constructions neuves, nous rappellerons
systématiquement la règlementation lors des dépôts de permis de construire. Là
aussi, un plan de formation des entreprises à la RT 2020 serait un plus. Nous
le proposerons au niveau intercommunal.
En ce qui concerne l'éclairage public
En vous appuyant sur un audit de
l’éclairage public et un suivi des consommations énergétiques
Que comptez-vous faire :
- pour réduire les dépenses nocturnes notamment en ce qui
concerne les rues de la ville ou du village, la période d'illumination
pour les fêtes de fin d'année etc.…?
Nous mettrons en place un plan
d’économie généralisé pluriannuel en adaptant les moyens aux besoins en
éclairage, selon les quartiers, les usages :
- Remplacement
de l’éclairage par des systèmes de réflexion passifs là où c’est
possible : ronds-points, entrée de ville…
- Arrêt
de l’éclairage ou mise en place d’éclairage à détection de présence dans
certaines zones résidentielles en milieu de nuit en concertation avec les
habitants.
- Mise en
place d’éclairage au sol sur certaines voies (piétons, cycles, certaines
ruelles…) pour éviter les gènes et pollutions lumineuses et baisser les
consommations.
-
Limitation
des consommations sur tous les points lumineux par le choix d’ampoules basse
consommation (leds…) de qualité.
-
Les
illuminations de Noël seront limitées à une période de 3 semaines et éteintes
entre minuit et 6h du matin.
- Les éclairages de bâtiments publics seront a-minima
limités dans le temps.
L’ensemble de ce plan sera financé par les économies
générées.
- pour
optimiser l’éclairage indispensable de manière à ce qu’il soit le moins
énergivore possible
Cf ci-dessus
- pour
sensibiliser les commerces à la réduction de l'éclairage nocturne?
La loi oblige désormais les commerces à
éteindre leur éclairage au plus tard une heure après la fin de l’occupation de
leurs locaux et au plus tôt, une heure avant. L’éclairage des façades ne doit
pas perdurer au-delà de 1h du matin. Nous ferons appliquer la loi en
accompagnant les commerçants, via l’intercommunalité, dans des démarches pour
repenser et optimiser leur éclairage, dans des achats groupés d’ampoules basse-consommation.
En ce qui concerne les déplacements et les
transports
En vous
appuyant sur un plan de déplacement urbain (PDU) et sur un schéma de cohérence
territoriale (SCOT),
La
CCD a toujours refusé la création d’un SCOT rural à l’échelle de la vallée, et il
n’y a pour l’instant aucune intention, voire un refus de la CCD d’engager une
démarche de SCOT dans le Diois. Alors que la loi Grenelle l’y oblige à
l’horizon 2017. Une telle démarche prend 5 ans en moyenne. Nous engagerons la
CCD dans un SCOT articulé à la politique de territoire à énergie positive, en
lien avec les autres intercommunalités de la Biovallée. C’est important car en
l'absence d'un SCoT applicable le PLU d'une commune ne pourra plus être modifié
ou révisé.
Quelle sera votre politique
concernant les déplacements et les transports pour :
-Die intra-muros et les quartiers
périphériques : Nous créerons des pistes
cyclables qui traversent toute la ville ; à titre d’exemple, les 4 km
d’est en ouest, représentent environ 320.000€ d’investissement soit 2% du
budget d’investissement d’une mandature, le prix d’un demi-vestiaire sur le
stade de foot, celui d’un petit
rond-point. Contrairement aux municipalités précédentes et au conseil
général, nous ferons ce choix, il ne nous parait pas inaccessible.
Pour
faciliter les circulations piétonnes, cyclables, poussettes et handicapés, nous
créerons en outre les conditions d’une baisse de la circulation en centre-ville :
-
Empêcher
les traversées inutiles
-
Réserver
le stationnement aux résidents et aux clients et usagers du centre.
-
Application
stricte des règles de la zone de rencontre après une période de forte
sensibilisation des usagers : circulation à moins de 20km/h, priorité au
plus faible le piéton est prioritaire sur le vélo qui est prioritaire sur les
voitures.
-
Doubles
sens cyclables systématiques dans les rues en sens interdit
-
Aménagement
du boulevard
Die
n’est pas soumis à une obligation de plan de déplacement urbain, mais nous faciliterons
la réalisation de plans de
déplacements :
-
Plans de
déplacements cyclables et pédibus pour les écoles et le lycée collège, en lien
avec les parents
-
Plan de
déplacement d’entreprise ou inter-entreprises avec l’animateur écologie
industrielle et territoriale de l’association Biovallée que la CCD n’a pas
souhaité financer pour l’instant
-
Petite
navette urbaine entre quartier et centre-ville les jours de marche et plus si
cela fonctionne
-Die et son canton :
La
petite navette pourrait être étudiée au niveau intercommunal si les communes des
alentours le souhaitaient.
-Die et
l’intercommunalité (et au-delà)
Nous
poursuivrons l’action de Didier JOUVE pour une coordination des horaires de
transports en commun dans la vallée, une augmentation de l’offre, une
harmonisation des tarifs entre prix SNCF des TER et bus, et la vente de trajets
complets (train + location vélo électrique ou bus + covoiturage…)
Nous
mettrons en place de points matérialisés de covoiturage, comme dans les autres
intercommunalités de Biovallée.
Nous
travaillerons avec l’office de tourisme pour la diffusion d’information sur les
offres de transport combinables.
Depuis
plusieurs années, Didier Jouve appelle à la mise en coordination des moyens
existants pour accroitre l’offre de transports collectifs : optimisation
des cars scolaires et de leurs circuits
à vide, transport à la demande, covoiturage, auto stop participatif, auto
partage, véhicules mutualisées pour les associations, transport de voisinage,
garages à vélos sécurisés près des arrêts , etc.…une fois à la mairie , nous
ouvrirons ce chantier qui pourrait faire
de notre ville un exemple en matière d’intégration des différentes solutions de
transports alternatifs à l’automobile.
En ce
qui concerne les transports de marchandises, nous comptons réfléchir avec
l’ensemble des acteurs économiques à la mise en place d’une plate forme de
logistique infra-cité qui permettrait
des livraisons douces sur le dernier kilomètre, et qui serait financée par les
commerces locaux ainsi que par les économies réalisés par les transporteurs du
fait de la livraison en point unique.
En ce qui concerne les énergies renouvelables et les économies
d'énergie
-
mettre en place un plan d’aide local aux particuliers pour l’installation de capteurs
solaires thermiques destinés à la production d’eau chaude solaire ?
Les
plans d’aide mis en place ailleurs étaient très utiles en phase d’émergence
pour créer les premières références,
mais n’ont pas tous bien marché en phase de massification. Les subventions
sont trop souvent absorbées par une hausse artificielle des prix. Nous
préfèrerons mettre en place des achats groupés pour tirer les prix vers le bas.
Nous utiliserons aussi la voie réglementaire en négociant fortement avec l’état
et l’architecte des bâtiments de France pour que, conformément au Grenelle,
l’AVAP permette plus d’intégration de panneaux en toitures.
-
réaliser un état des lieux des possibilités d’installations de systèmes
utilisant les ENR ?
Nous
remplacerons progressivement toutes les chaudières fioul et gaz par des
chaudières bois, parfois via des réseaux de chaleur distribuant aussi le parc
privé en régie. Nous installerons des systèmes de production d’eau chaude
sanitaire solaire là où c’est possible.
-
réaliser un état des lieux des moyens de production d’énergie alternatifs
renouvelables et locaux. (ex : mettre à
disposition les toits des
bâtiments publics pour l’installation de panneaux photovoltaïques….) ?
Un
cadastre des potentialités solaires est envisageable, mutualisé avec les autres
communes de Biovallée. Le conseiller en énergie partagé accompagne les communes
qui le souhaitent dans l’identification de leur potentiel de production
d’énergie renouvelable. Nous solliciterons cette mission et donnerons suite par
l’installation d’unités de production avec la mobilisation de fonds citoyens.
Nous
voulons que le Diois prenne enfin toute sa place dans la démarche de territoire
à énergie positive qui s’élabore, ce qui n’est pas le cas actuellement.
Nous
pensons que la mobilisation de tous
viendra à la fois de la prise de conscience de l’urgence et de l’envie
de réaliser plus beau, confortable,
économique et écologique.
Pour
activer ce double ressort, l’information est un point essentiel. Nous pensons
que cette information doit s’appuyer sur :
-
une
information précise concernant les enjeux et l’urgence, en faisant appel aux
démonstrations les plus efficientes.
-
un porté à
connaissance d’opérations réussies, y compris par des visites souvent très
efficaces
-
Une
information – accompagnement professionnel sur les dispositifs d’aides et de
soutien pour que chaque velléité se transforme en projet puis en réalisation.
-
Le rôle
d’exemplarité de la commune qui est très important.
Le
dispositif d’information et d’accompagnement serait prolongé par des outils
d’émulation existants (familles à énergie positive) ou à créer
(mise en valeur, labellisations, etc.…)
D’ores
et déjà, Pour le chauffage de la maison, Biovallée a conçu le programme DOREMI
qui vise le conseil gratuit à chaque propriétaire pour qu’en moyenne chaque
maison divise au moins par 4 ses consommations grâce à la coordination des
artisans qui réalisent les rénovations thermiques, et grâce à la mobilisation
de tous les financements possibles. Nous y adhérerons définitivement.
Nous
travaillerons avec les organismes HLM pour qu’ils généralisent les conseils à
leurs locataires. Nous proposerons également ces conseils et des kits
d’économie d’énergie au centre communal d’action sociale, en direction des
ménages les plus sensibles à la hausse du coût de l’énergie.
en ce qui concerne
les énergies fossiles non conventionnelles
Vous engagez-vous à prendre un arrêté municipal interdisant
toute exploration et exploitation d'énergie fossile non-conventionnelle sur le
territoire de la commune?
Oui. Et au delà d’un simple arrêté, qui pourrait être
ignoré d’un préfet, nous utiliserons tous moyens légaux ou légitimes possibles
pour empêcher de telles opérations. Nous adopterions sur cette question si nécessaire une attitude
de résistance active.
Nous vous rappelons qu’une demande d’exploration de pétrole
et gaz de schiste nommée « Préalpes » a été déposée en avril 2012 et
concerne une partie des départements 05,26 (dont le Diois),38, 74.
Nous utiliserons pour prendre nos arrêtés les outils
juridiques construits par la région pour les communes, à l’initiative du groupe
EELV, dont didier JOUVE fait partie. Et
toute notre énergie , notre carnet d’adresses et nos convictions pour les
renforcer et les faire respecter.
En
ce qui concerne l’agriculture :
Pour contribuer à une agriculture
qui participe à la lutte contre les changements climatiques et contre les
émissions de gaz à effet de serre, tout en développant les circuits courts de proximité
qui évitent des transports énergivores,
Comment soutiendrez-vous
l’agriculture biologique et préserverez-vous les terres agricoles ?
Nous
proposons de longue date de ne plus utiliser de terres agricoles pour
construire. Nous densifierons la ville tout en proposant l’accès à des jardins
pour tous, partagés ou privatifs. Les extensions d’urbanisme se feront sur
plutôt sur les terrains naturels à faible enjeu environnemental (coteaux…).
Nous demanderons au conseil général d’abandonner le barreau de déviation prévu entre
Cocause et les Bâtets et qui a reçu l’aval unanime de tout le conseil municipal
actuel opposition comprise.
Nous
poursuivrons les efforts d’approvisionnement bio et local de la cantine
scolaire et à l’image de ce que font les autres intercommunalités de Biovallée,
nous offrirons enfin aux établissements de restauration collective un
accompagnement pour en faire de même : formation de cuisinier, appui à
l’approvisionnement.
Nous
travaillerons à réimplanter sur le Diois une pépinière d’installation agricole,
imaginée dans le diois et finalement installée dans le bas de vallée faute de
soutien local chez nous.
Nous
soutiendrons aussi via l’intercommunalité et l’animation mutualisée dans
Biovallée le développement des entreprises agroalimentaires et leurs efforts
d’approvisionnement local. C’est cela qui a permis de passer des 15 à 30% d’agriculteurs
bios en 4 ans dans la vallée.
En
ce qui concerne la participation des citoyens à la politique « énergie-climat»
Quelles actions mettrez-vous en
œuvre pour sensibiliser les citoyens aux questions « énergie-
climat »
- éducation des plus jeunes
- information,
responsabilisation des adultes ?
La pédagogie par
l’exemple est la meilleure qui soit. Nous encouragerons Biovallée à proposer un
programme d’éducation en ce sens dans toutes les écoles, en s’appuyant sur
l’observatoire des actions déjà mises en place par nombre d’associations,
d’entreprises, de communes et d’habitants dans la vallée.
Pour les plus grands,
nous donnerons la possibilité de prendre des parts dans les sociétés de production
d’énergie ou dans les financements de réhabilitation thermique. Etre acteur de
la transition, c’est mieux la défendre.
en ce qui
concerne votre action intercommunale
Comment envisagez-vous de porter ces positions au sein de l'intercommunalité locale (CCD) et régionale (BIOVALLEE) ?
Comment envisagez-vous de porter ces positions au sein de l'intercommunalité locale (CCD) et régionale (BIOVALLEE) ?
L’adhésion pleine et définitive de la CCD à la démarche
Biovallée est la solution principale. Nous avons également l’intention de
revendiquer une vice-présidence à la transition énergétique dans la nouvelle
CCD, pour porter le programme TEPOS et les programmes de transition qui vont se
développer dans les années qui viennent.
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